Peut-on décemment dire aujourd’hui, que tout fout le camp en Suède ? À en juger par les événements tragiques qui se succèdent à un rythme effréné et la situation économique qui ébouriffe les marchés, la réponse ne peut être que positive.

Mais comment en est-on arrivé là et jusqu’où faut-il remonter pour trouver un début de sens à ce qui se déroule actuellement ? Les sociologues de demain auront du pain sur la planche. Tout espoir, en termes d’emplois, n’est donc pas perdu !

La droite extrême suédoise et les partis de l’actuelle coalition au pouvoir n’y vont pas par quatre chemins pour trouver des raisons au marasme. L’immigration massive de ces dernières années serait tout ou partie responsable des crimes de sang et de la guerre des gangs de narcotrafiquants qui font des ravages parmi les jeunes délinquants et aussi pas mal de dégâts collatéraux dans la population.  Les cadavres s’empilent, les cimetières se remplissent et la Suède se fait peur.

Les chiffres d’abord. Ils sont éloquents. 62 morts et 107 blessés pour 2022. Pour 2023, on totalise déjà 47 morts et 90 blessés. Ça canarde du nord au sud ! Les protagonistes sont de plus en plus jeunes. Des morts de 13 ans sont à déplorer. Trafic de drogues et d’armes pourrissent une société suédoise nullement préparée à ce genre de débordements. La police est pratiquement aux abonnés absents, tout comme les politiques, bref, c’est chaud !

Les autodafés de corans qui ont été perpétrés de manière soutenue ces derniers mois, n’arrangent évidemment pas la situation. La Suède est devenue une nation-cible pour bon nombre de pays musulmans. Les affaires étrangères suédoises déconseillent fortement à ses ressortissants de se rendre dans pas moins de 57 pays ! L’heure est grave.

Côté volet économique, les taux d’intérêts s’envolent, le chômage caracole, l’inflation flirte avec les 10 %, la couronne suédoise est à la ramasse par rapport au dollar et à l’euro et un recul marqué du PIB plonge un peu plus la Suède vers une récession autant redoutée qu’inéluctable.

Quant à son entrée dans l’OTAN, le royaume attendra encore un peu que les parlements turcs et hongrois daignent l’accepter dans le giron de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. Non, décidemment, être Suédois en Suède aujourd’hui n’est pas la panacée. D’un modèle qui faisait rêver, on est passé au cauchemar qui effraie. Affligeant !