Ah ! Cette déchéance de nationalité ! Elle en fait couler de l’encre… pour pas grand-chose au final ! À l’inverse de leurs homologues français, les députés suédois n’en veulent pas. Seul le groupe des SD (Démocrates de Suède, droite-extrême anti immigration) à l’origine d’une proposition visant à déchoir de leur nationalité les Suédois condamnés pour activités terroristes, ont voté pour son application. Ils attendront des jours meilleurs pour faire des apatrides.
Et les migrants, me direz-vous ? On n’en entend plus beaucoup parler depuis que les autorités ont décidé de mettre un arrêt musclé à leur entrée dans le royaume ! Une omerta bien orchestrée que les media respectent. On sait qu’il y en a 163 000 qui ont cherché asile en Suède en 2015 et qu’environ 80 000 seront déboutés pour les années 2013-14. Combien en arrive-t-il en ce début 2016 ? Pratiquement plus, annonce l’Office de l’immigration. C’est vague et supposé rassurer le Suédois lambda.
Dans l’intervalle, les communes recherchent des emplacements à tout va pour abriter ces milliers de demandeurs d’asile. Pas simple dans un pays mal préparé à ce genre de situation. Aux logements manquant cruellement, s’ajoute celui des soins que les dispensaires et hôpitaux ont du mal à gérer, sans parler de l’enseignement pour les enfants des nouveaux arrivants qui s’avoue de plus en plus à la ramasse !
Les communes ont beau réquisitionner les gymnases, les églises, les villages vacances, les chalets des stations de ski, les casernes et autres usines désaffectées, la place manque toujours. Les politiques, jamais à court d’idées, entrevoit la possibilité d’avoir recours à la location d’un vieux navire de croisière. 1 800 migrants pourraient ainsi être logés à son bord ! Qui occupera la cabine du Pacha ? Et où sera ancré l’hôtel flottant ? Mystère pour l’instant.
Il ne faudrait pas que les autorités soient tentées d’utiliser ce navire pour « rapatrier » chez eux les déboutés. Le ministre de l’Intérieur suédois évoquait récemment la mise en place de charters pour expulser les refusés du droit d’asile. Non, ils ne sont pas tordus à ce point !
