Circumpolaire

Une actu décalée de la Suède

D’humeur qu’on sent… tante* !

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À force de légiférer pour un oui-pour un non (c’est vraiment le cas de le dire), la loi, censée imposer la règle, peut devenir quasi inapplicable. Et c’est bien ce qui risque d’arriver à la loi sur le consentement sexuel qui vient d’être promulguée. Une loi qui considère comme viol tout acte sexuel sans accord explicite et même sans violence ou menace. Il faudra que le consentement soit clair : des gestes, des paroles qui ne trompent pas, rien qui ne puisse prêter à équivoque. Mais comment la bonne foi ou les vraies intentions seront-elles prouvées dans les prétoires si besoin est ? C’est une histoire qui n’est pas encore écrite ! L’ordre des avocats est vent debout contre cette nouvelle législation faisant valoir l’arbitraire de l’évaluation par la Cour de l’existence ou non de la notion de consentement. Les juges ne sont pas en reste, estimant eux aussi qu’appliquer une telle législation relève du doigt mouillé !

On comprend qu’il s’agit de changer les comportements (voir d’humeur non consentante). Qu’il faille s’attaquer aux agressions sexuelles, viols et harcèlement va de soi. Le problème, comment ? La loi, certes, mais suffit-elle à calmer les pulsions des violeurs en puissance ? À l’évidence, il faut bien commencer quelque part, comme dirait La Palice !

Et dans la vraie vie ?

On n’a pas fini d’en entendre des vertes et des pas mûres sur les motivations contradictoires de la partie consentante… À force d’envoyer des signaux dans tous les sens, la justice devra prévoir une formation de sémaphoristes pour ses juges !

*La tante accule à prêter sur gage

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