Circumpolaire

Une actu décalée de la Suède

D’humeur pingre…

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Désolidarisation est un terme qui va comme un gant aux banques. Elles sont d’un cynisme hautement décapant et d’une cupidité insatiable. Nordea, le plus gros groupe financier d’Europe du Nord qui a réalisé quelque 4 milliards d’euros de bénéfices pour l’exercice 2016, menace de déménager son siège social de Stockholm si le gouvernement de coalition au pouvoir (Sociaux-démocrates – Verts) venait à mettre à exécution sa menace de réviser à la hausse la contribution des banques au fonds de sauvetage d’établissements financiers en difficulté. Impayable ! La direction de Nordea estime que son établissement ne veut pas être la vache à lait du gouvernement ! Un vrai raisonnement à la Trump !

Les banques prennent des risques, font des placements plus qu’hasardeux, toujours à la recherche du profit maximal, et qui les renflouent quand elles ont mal misé et qu’elles perdent du pognon, qui vient à leur secours ? Exact ! L’État, le contribuable donc et sa légendaire générosité. Chantage donc de la part de la banque pour s’éviter de contribuer au fond de secours supposé les sortir de la mouise (la taxe bancaire se verrait soumise à la TVA). Pas simple de les faire cracher au bassinet. Elles, les banques, savent pourtant très bien nous faire payer très cher leurs services en allégeant nos comptes sans prendre aucun risque. De toute manière, un banquier qui perdrait de l’argent est une idée aussi sotte que grenue, ne tirent-ils pas argent de tout !

Oui… banquier ! Et alors ?

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